Le cancer de la prostate est une tumeur maligne qui se développe au sein de la prostate, glande du système reproducteur masculin. Cette maladie se caractérise par la croissance incontrôlée de cellules cancéreuses dans la prostate. Si elle est fréquente chez les hommes de plus de 50 ans, heureusement, elle progresse souvent lentement et reste localisée à la prostate pendant longtemps.
Dans la plupart des cas, il s’agit d’un adénocarcinome, c’est-à-dire qu’il se développe à partir des cellules glandulaires qui forment le revêtement de la prostate.
Bien que le cancer de la prostate puisse être grave, il est important de savoir qu’un diagnostic et une prise en charge précoces augmentent considérablement les chances de guérison.
Le cancer de la prostate est le 1er cancer fréquent chez les hommes dans 40 pays d’Afrique subsaharienne (ONU, 2023). Il est temps d’agir !
L’Institut National du Cancer en France préconise une approche stratégique en quatre axes dans la lutte contre les cancers :
Chez Ordolink, notre engagement se porte sur l’amélioration de la prévention et la facilitation de l’accès aux progrès en matière de lutte contre le cancer en Afrique.
La recherche sur le cancer de la prostate ne cesse d’évoluer, offrant aux patients des options thérapeutiques de plus en plus précises et efficaces. Ces récentes avancées ouvrent la voie à une meilleure prise en charge de la maladie et un regain d’espoir pour les hommes touchés.
Une nouvelle thérapie dans la prise en charge des cancers résistants à la castration
Le traitement des formes avancées du cancer de la prostate repose généralement sur l’hormonothérapie, mais l’apparition de résistance limite considérablement l’efficacité des traitements sur le long terme. Julie Terzic et coll en France, dans leur étude, ont mis en évidence l’implication du facteur de transcription d’hypoxie 1 alpha dans cette résistance. De plus, ils montrent que inhiber ce facteur permet la régression des tumeurs, une piste prometteuse pour de nouvelles thérapies.
une combinaison hormonothérapie et inhibiteur de PARP très prometteuse
L’étude internationale TALAPRO-2 suggère que l’association du Talazoparib, un inhibiteur de PARP, à l’Enzalutamide, une hormonothérapie de deuxième génération, réduit de 80 % le risque de décès ou de progression tumorale chez les patients atteints de cancer de la prostate métastatique résistant à l’hormonothérapie et présentant des altérations de gènes de réparation de l’ADN, tels que BRCA1 ou BRCA2.