Le cancer du sein est une maladie qui se développe au niveau des cellules mammaires. Ces cellules cancéreuses incontrôlables peuvent se propager aux tissus voisins et, dans certains cas, à d’autres parties du corps.
Le cancer du sein, deuxième cancer le plus fréquent chez les femmes africaines, représente un lourd fardeau. Son diagnostic tardif, souvent à un stade avancé (70 à 80% des cas), réduit les chances de survie et engendre un nombre élevé de décès. Pour inverser cette tendance, un accès accru aux outils de diagnostic précoce, une sensibilisation accrue des femmes et un renforcement des systèmes de santé sont indispensables. Un effort concerté entre les gouvernements, les organisations internationales et la société civile est crucial pour améliorer la vie des femmes africaines et combattre ce fléau.
Face à ce fléau, la science ne cesse de se mobiliser et de nouvelles armes prometteuses émergent pour combattre le cancer du sein.
Des progrès considérables ont été réalisés dans le domaine du traitement du cancer du sein, offrant aux femmes une palette d’options plus efficaces et moins invasives pour vaincre la maladie.
Une étude a démontré que l’évaluation du taux des Cellules tumorales Circulantes (CTC) dans le sang permet de déterminer chez quelles femmes atteintes d’un cancer du sein avec récepteurs aux œstrogènes (ER+), il est plus judicieux de privilégier une chimiothérapie plutôt qu’une hormonothérapie pour accroître les chances de survie.
Des scientifiques de l’Institut Curie et de l’Inserm ont récemment présenté une découverte majeure en matière de réparation de l’ADN. Les résultats de leur étude, publiés dans la prestigieuse revue Nature le 6 septembre 2023, offrent de nouvelles perspectives passionnantes pour le développement de cibles thérapeutiques innovantes dans le traitement du cancer, notamment celui du sein et de l’ovaire.
Le Ribociclib, développé par Novartis, s’est révélé efficace contre les formes précoces de la maladie. Ce médicament réduirait de manière significative le risque de récidive. Utilisé en combinaison avec une hormonothérapie pour traiter le cancer du sein le plus courant (HR+/HR2-) à un stade avancé, il ouvre de nouvelles perspectives pour les patients atteints de la maladie.
